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Faune et flore: Gazelle Dama Mhorr-Ajgal: le dragonnier
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SKU: MA013.17
Barid Al-Maghrib contribue à la sensibilisation au principe de conservation du patrimoine faunistique et floristique au Maroc
La Gazelle Mhorr (Gazelle dama mhorr) La gazelle dama mhorr (Gazella dama mhorr) est une espèce d’antilopes exclusivement saharienne qui avait complètement disparu au Maroc depuis 1960. La dernière observation de l’espèce remonte à 1993 dans le Sahara Marocain. Au niveau mondial, l’espèce est considérée par l’UICN comme au bord de l’extinction et n’existe à l’état sauvage qu’au Mali, au Niger et au Tchad. Actuellement le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêt et à la Lutte Contre la Désertification mène un programme ambitieux de réintroduction de cette espèce dans son milieu naturel. Depuis 2008, des gazelles dama mhorr ont été prélevées de la population captive de la réserve de Rmila (Marrakech) et ont été relâchées au niveau de la station d'acclimatation « Safia » des antilopes sahariennes à Bir Gandouz (province d'Aousserd) et dans la réserve de faune saharienne de Msissi (province d'Errachidia). Le Dragonnier (Dracaena draco L subsp. Ajgal) Le Dragonnier (Dracaena draco L subsp. Ajgal) est une espèce endémique du sud-ouest marocain, découvert en 1996 par A. Benabid et F. Cuzin sur le Jbel Imzi (anti-Atlas) à 100 km de Tiznit. Considéré comme une curiosité et une merveille de la botanique au niveau mondial, le dragonnier est resté longtemps méconnu au Maroc. Cet arbre dont la hauteur peut dépasser les 10 m, constitue un écosystème préforestier unique dans le monde par sa richesse en espèces végétales endémiques, rares ou remarquables telles que l’Arganier. Le Dragonnier se développe dans une zone de hautes falaises, marquée par un relief rocheux et difficilement accessible (Jbel Imzi et d'Adad Medni à 1.500 m d'altitude). La population locale utilise les troncs de l’arbre comme ruchers, d’où l’appellation donnée « d’Ajgal » au dragonnier (rucher en berbère). On extrait également, de ses troncs une gomme-résine appelée « sang de dragon » en raison de sa couleur écarlate. Elle est utilisée localement dans la fabrication de certains vernis et de matières teintantes. Actuellement, des mesures de conservation et de protection de l’écosystème à dragonnier ont été mises en œuvre par le département des Eaux et Forêt. Fidèle à son habitude, Barid Al-Maghrib contribue à la sensibilisation au principe de conservation du patrimoine faunistique et floristique au Maroc par l’émission d’une série de deux timbres-poste qui vient enrichir la collection philatélique émise sur le sujet de la faune et la flore et qui compte plus d’une centaine de timbres-poste.
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